José est agent de footballeurs. Sa spécialité : repérer en Afrique des talents prometteurs.
Lorsqu’il déniche Yaya, il l’emmène en Belgique pour en faire un champion.
Il est persuadé d’avoir trouvé la poule aux œufs d’or. Mais rien ne se passera comme prévu...
Avec : Benoît Poelvoorde, Tatiana Rojo
Fiche complèteLes rayures du zèbre
Réalisateur : Benoît Mariage
Sortie en salle : 05-02-2014
Avec :
Benoît Poelvoorde, Tatiana Rojo
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Bande annonce
- 82 min
- Belgique, France
- 2013
- 1.85
- 5.1
- Visa n°130.135
Synopsis
José est agent de footballeurs. Sa spécialité : repérer en Afrique des talents prometteurs.
Lorsqu’il déniche Yaya, il l’emmène en Belgique pour en faire un champion.
Il est persuadé d’avoir trouvé la poule aux œufs d’or. Mais rien ne se passera comme prévu...
Critiques presse
Une satire mordante : Télérama
D'une justesse rare : Le Figaro Magazine
Les Rayures du Zèbre délivre un beau message universel. Une adroite petite pépite. : A voir a lire
Benoît Mariage signe une fable drôle, cruelle et touchante. : Le Journal du Dimanche
Benoït Mariage oscille entre humour noir et folle tendresse, tendant à l'Afrique et à ceux qui l'exploitent, parfois avec un amour sincère, un singulier miroir. : TéléCinéObs
Benoît Poelvoorde laisse apparaître sa sensibilité sous un accent belge hilarant. : 20 minutes
En parfaite adéquation avec un Poelvoorde, superbe, Mariage signe une oeuvre traversée de moments hilarants, mais qui sait aussi se faire grinçante, brutale et féroce. : Studio Ciné Live
Il faut aller voir Les Rayures du Zèbre, le film magnifique de Benoît Mariage avec l'immense Benoît Poelvoorde. : La Parisien
Crédits du film : © 2013 - MG Productions - Formosa Productions - CAB Productions - RTBF - RTS - Belgacom
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Fiche technique
Réalisateur Benoît Mariage
Scénario et dialogues Benoît Mariage
Image Benoît Dervaux
Montage Philippe Bourgueil
Décors et Costumes Catherine Cosme
Son François Musy
Son Gabriel Hafner
Produit par Michael Goldberg
Musique originale Emmanuel D'Orlando
Produit par Boris Van Gils
Coproducteur Jean-Louis Porchet
Coproducteur Gérard Ruey
Coproducteur Arlette Zylberberg
Coproducteur Alberto Chollet
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Benoît
MariageComment est née l’idée de ce film ?L’idée est venue de mes nombreuses discussions avec mes producteurs Boris Van Gils et Michaël Goldberg. Nous avions été très amusés par un documentaire de la télévision belge sur une cohorte de jeunes joueurs ivoiriens parachutés dans un club de la Flandre profonde… Ils avaient été bradés en masse par leur agent français dans ce club pour lui éviter la faillite. A eux seuls, ils composaient l’équipe ! Parmi eux, on trouvait des gars comme Yaya Touré qui allait faire quelques années plus tard les beaux jours du FC Barcelone… Le désarroi de ces joueurs nous avait interpellé, ainsi que la personnalité haute en couleur de leur manager.
Ce fut le point de départ. Avec l’envie forte de creuser cette relation complexe, parfois tendre, souvent ambigüe entre un agent de joueurs européen et les footballeurs africains qu’il recrute.
Dans le même temps, l’idée de projeter un comédien aussi explosif que Poelvoorde au cœur de l’Afrique nous titillait… Le projet est donc né de la conjonction de ces deux envies. Il fallait juste se documenter.Comment avez vous procédé ?Boris m’a donné un mémoire de fin d’études consacré à la filière des joueurs africains en Belgique. Dans les remerciements, on citait un certain « Serge Trimpont, agent de joueur ». Je l’ai appelé. Deux semaines plus tard, je le suivais à Abidjan dans le cadre de son boulot de dénicheur de talents. Sa personnalité chaleureuse, sa gouaille typiquement bruxelloise, sa relation paternaliste et bienveillante envers ses joueurs ont fortement influencé l’écriture du film.Une des qualités du film est d’aborder ce sujet sans cette condescendance souvent de mise lorsqu’on parle de l’Afrique…C’est sans doute plus facile pour un cinéaste de fiction que pour un journaliste. Le journaliste doit se réapproprier la réalité observée, l’interpréter et surtout se porter garant de cette interprétation. Ce n’est pas le cas du cinéaste dont le point de vue se dissimule plus habilement derrière la fiction. Ce qui est montré n’est pas nécessairement ce qu’il cautionne… Mais c’est vrai, le politiquement correct est souvent de mise quand on aborde l’Afrique. Il est lié, je pense, au sentiment diffus de culpabilité que nous cultivons comme une dette morale du nanti envers le démuni, ou plus historiquement, du colon envers le colonisé.Vous ne vous sentez pas coupable ?Par rapport à l’Afrique ? Pas du tout ! Vous savez, la scène du ministre où José, joué par Benoît Poelvoorde, laisse sous-entendre que l’Afrique ne gagnera jamais une coupe du monde parce qu’on ne peut pas tenir des joueurs africains dans un hôtel pendant un mois sans qu’ils baisent ou qu’ils boivent… Cette scène fait beaucoup rire les Africains alors qu’elle pourrait mettre mal à l’aise pas mal d’Européens. Rire de ce que l’on aime, c’est l’aimer deux fois plus. Et s’il reste un continent qui a su préserver la culture du rire, c’est bien l’Afrique !
Peut-être que la condescendance et le politiquement correct sont à lier à un manque d’amour. Pour être sincère, je n’ai toujours pas compris cette réalité qui m’entourait. Je ne m’érigerai jamais comme un connaisseur de l’Afrique.Le foot, pourtant présent, n’est pas le sujet du film…Le foot est la toile de fond, mais c’était un prétexte pour parler des relations Nord/ Sud. Sur les difficultés de se comprendre et de s’aimer entre Blancs et Noirs. Surtout quand ces deux mondes sont tellement opposés. Le sens de la morale n’est pas le même dans une société d’abondance que dans une société de pénurie. Il est peut-être plus facile d’être vertueux quand l’assiette est pleine. Quoique le film montre aussi son contraire…Comme le père de Yaya qui est autant dans la revendication économique que dans la gratitude.La paternité, c’est une thématique récurrente dans votre œuvre ?On ne se refait pas… José a loupé sa paternité d’origine il se projette dans une paternité d’emprunt avec Yaya puis Abdou, avant d’accepter sa nouvelle paternité biologique.C’est aussi une histoire d’amour…Pour moi, la relation entre José et Gigi est faite d’un amour sincère. J’ai le sentiment qu’on juge trop vite ces couples mixtes. Bien sûr, le rapport à l’argent existe, et ce sentiment de pouvoir est présent chez l’homme blanc en Afrique. Mais il y a beaucoup d’hommes qui trouvent l’amour à travers cette africanité qui les apaise. Pourquoi pas si ça arrange tout le monde…Depuis vos débuts, vous cultivez le goût de la tragi-comédie…J’aime profondément la comédie à l’italienne, tout comme cette culture de l’ironie douce que l’on cultivait au magazine « Strip-Tease » où j’ai débuté. J’aime parler de choses graves avec légèreté. Je voudrais que ce film soit perçu comme une fable.C’est votre troisième film avec Benoît Poelvoorde…Et pas le plus facile ! Benoît n’aime pas la chaleur, et là, à Abidjan, on tournait fréquemment sous plus de 40° à l’ombre ! Qui d’autre que lui aurait pu interpréter ce Bruxellois gouailleur et fort en gueule dont Raymond Goethals, le célèbre entraîneur belge de l’Olympic de Marseille est une lointaine inspiration. J’ai retrouvé le cheval fougueux et libre de ses premiers films belges, avec la maturité d’un visage de presque cinquante ans. Un visage qui a vécu, aimé et souffert. Comme José…Si le film a une quelconque grâce, Benoît en est le principal artisan.Marc Zinga, le jeune Ivoirien qui joue Yaya est étonnant…Yaya n’est pas Ivoirien. Il est interprété par un acteur belge d’origine congolaise qui sort du conservatoire de Bruxelles. Je l’ai découvert il y a cinq ans lorsque j’encadrais un film d’étudiant à l’IAD, l’école où j’enseigne. Il n’avait jamais joué au foot auparavant. Il s’est entrainé pendant six mois et puis il s’est immergé avec les footballeurs locaux à Abidjan. Pour lui, ce retour aux sources fut une expérience très forte.Les autres acteurs ivoiriens sont-ils professionnels ?Il n’y a quasiment pas de cinéma en Côte d’Ivoire. Les rares acteurs professionnels viennent du théâtre comme Bernard Tao qui joue le père de Yaya. Seule Gigi, interprétée par Tatiana Rojo et résidant en France a déjà tenu des petits rôles au cinéma. En amont, nous avons organisé des castings via la télé ivoirienne et mis sur pied des ateliers de jeu d’où sont sortis beaucoup de petits rôles. Ainsi Bibo, la cheville ouvrière du club et Franck, le chauffeur, sont de pures novices, qui jouent leur propre rôle.On retiendra aussi ce recruteur poltron à l’accent très belge !Cet accent est l’accent des Flamands qui ne parlent pas toujours très bien le français ! Tom Audenaert est une vedette en Flandre grâce à une série très populaire mais il est très peu connu dans la partie francophone du pays. Poelvoorde a eu un immense plaisir de jouer avec lui.Dans ce film tout le monde parle français, mais à sa manière…José a l’accent des Bruxellois pure souche, Tom a celui des Flamands qui parlent le français, le recruteur des Balkans a celui d’un Kosovar qui débarque et les Ivoiriens ont leur français coloré. Le français n’est pour aucun leur langue maternelle. J’aime cette francophonie métissée … -
Note
d'intention Les rayures
du zèbreNote d'intentionAujourd’hui, le monde est un village et au milieu de chaque village, il y a un terrain de football. Le football est un formidable vecteur d’identification. L’idée des « rayures du zèbre » était de partir du football pour s’en éloigner, et parler des rapports complexes et paradoxaux entre l’Afrique noire et l’Europe, de la difficile cohabitation qu’elle sous-tend.
Les codes sociaux et la notion de moralité varient d’une société de survie à ceux d’une société d’opulence. Ils varient aussi d’une société qui fait primer la communauté sur l’individu à celle qui exalte l’individualité au détriment du groupe. Ce qui induit décalages, malentendus et incompréhensions mutuelles qui fondent les relations entre le joueur africain et son manager.
La fiction permet de créer des personnages avec des points de vue affirmés, loin de la condescendance et la frilosité souvent de mise lorsque l’on aborde ces relations. Car un des enjeux était de parler juste, sans faux semblants et pudibonderie, de cette réalité.
Derrière les thèmes apparents de la reconnaissance, la réussite et l’argent se dissimule celui plus souterrain de la recherche de l’amour. Le manager cache derrière son arrogance de façade une fragilité affective. L’Afrique est, pour lui, le terrain idéal pour pallier inconsciemment ses carences. Avec la joie, l’exubérance et la bonhomie qu’elle dégage au premier abord, l’Afrique séduit d’emblée notre protagoniste. Et nourrit en apparence sa quête d’amour. Mais la réalité sera plus ambigüe.
« Les rayures du zèbre » se veut avant tout une comédie populaire que j’ai voulue à la fois drôle, cruelle, ironique et émouvante, dans la tradition des comédies à l’italienne que j’affectionne tout particulièrement.
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Critiques
- Une satire mordante
Télérama - D'une justesse rare
Le Figaro Magazine - Les Rayures du Zèbre délivre un beau message universel. Une adroite petite pépite.
A voir a lire - Benoît Mariage signe une fable drôle, cruelle et touchante.
Le Journal du Dimanche - Benoït Mariage oscille entre humour noir et folle tendresse, tendant à l'Afrique et à ceux qui l'exploitent, parfois avec un amour sincère, un singulier miroir.
TéléCinéObs - Benoît Poelvoorde laisse apparaître sa sensibilité sous un accent belge hilarant.
20 minutes - En parfaite adéquation avec un Poelvoorde, superbe, Mariage signe une oeuvre traversée de moments hilarants, mais qui sait aussi se faire grinçante, brutale et féroce.
Studio Ciné Live - Il faut aller voir Les Rayures du Zèbre, le film magnifique de Benoît Mariage avec l'immense Benoît Poelvoorde.
La Parisien
- Une satire mordante
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Disponible en DVD
- : 79 min
- Format image : 1.85
- Son : Français 5.1
- Sous-titres : Français sourds et malentendants
Bonus :
- Interviews croisées
- Bande-annonce
Disponible en BLU-RAY- : 82 min
- Format image : 1.85
- Son : Français 5.1 DTS HD
- Sous-titres : Français sourds et malentendants
Bonus :
- Interviews croisées
- Bande-annonce
Disponible en VODLes rayures du zèbre / VOD
Sortie : le 10-06-2014
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur SFR
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur UniversCine
- : 79 min
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