Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc…
Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur.
Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike.
Lorsqu’il croise Adam, il se retrouve en lui, l’intègre au club et décide d’en faire le Kid.
Mais le Kid a une sœur, qui n’est pas prête à trouver Mike irrésistible…
Avec : Channing Tatum, Alex Pettyfer
Fiche complèteMagic Mike
Réalisateur : Steven Soderbergh
Sortie en salle : 15-08-2012
Avec :
Channing Tatum, Alex Pettyfer
Voir tous les acteurs
Bande annonce
- 110 min
- Etats-Unis
- 2012
- Scope
- SRD/5.1
- N°134.174
Synopsis
Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc…
Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur.
Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike.
Lorsqu’il croise Adam, il se retrouve en lui, l’intègre au club et décide d’en faire le Kid.
Mais le Kid a une sœur, qui n’est pas prête à trouver Mike irrésistible…
Pourquoi revoir ce film ?
Le retour au sommet de Steven Soderbergh, salué par une presse unanime.
Un film aussi fun que sexy qui rappelle la veine la plus divertissante du cinéma de Steven Soderbergh (trilogie "Ocean's", "Hors d'atteinte", "Erin Brockovitch").
Critiques presse
Le meilleur film de Soderbergh : Telerama
Plein de sensibilité, d’humanité et de dérision : Le Journal du Dimanche
Les acteurs assurent tous avec brio le show, pour le plus grand plaisir des yeux : Le Nouvel Observateur
Des séquences de strip-tease filmées avec un plaisir communicatif : Le Monde
Un film gonflé, original, sexy et divertissant : Le Parisien
Crédits du film : © 2011 THONG & BOWTIE, LLC
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Fiche artistique
Magic Mike Channing Tatum
Adam - Le Kid Alex Pettyfer
Dallas Matthew McConaughey
Big Dick Richie Joe Manganiello
Ken Matt Bomer
Brooke Cody Horn
Joanna Olivia Munn
Zora Riley Keough
Tarzan Kevin Nash
Tito Adam Rodriguez
Tobias Gabriel Iglesias
Fiche techniqueRéalisateur Steven Soderbergh
Scénario Reid Carolin
Produit par Nick Wechsler
Image Peter Andrews
Montage Mary Ann Bernard
Supervision musicale Frankie Pine
Costumes Christopher Peterson
Décors Howard Cummings
Casting Carmen Cuba
Une coproduction Iron Horse
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Notes de
production Magic Mike« Les femmes, l’argent, la fête. »Cela faisait longtemps que Channing Tatum rêvait d’un film sur le monde des strip-teaseurs. Pour en avoir fait partie, il voyait bien ce que cet univers avait de potentiellement cinématographique, avec un côté délirant, singulier, divertissant et bien plus encore… Mais c’est grâce à une conversation décisive avec Steven Soderbergh que “Magic Mike” a finalement vu le jour. Channing Tatum, qui joue le rôle-titre et qui est également producteur du film, raconte : « J’ai fait allusion au fait que j’avais été strip-teaseur pendant huit mois, entre dix-huit et dix-neuf ans. J’ai toujours pensé qu’il y avait un film à faire à ce sujet parce qu’à chaque fois que j’en parlais ça suscitait énormément de curiosité, surtout de la part des mecs, autour des mêmes questions récurrentes : 'Comment t’as commencé ? C’était comment ? Et combien tu gagnais ?' etc… Steven m’a dit : 'Tu devrais le faire. Ecris le scénario et moi je le réalise.»
« C’est une des meilleures idées de film que j’ai jamais entendue », explique Steven Soderbergh, « c’est sexy, drôle, barré, et c’est une plongée dans un monde intrigant et exclusif.» Gregory Jacobs, producteur du film, ajoute : « On avait le sentiment que c’était quelque chose d’inédit au cinéma. Et puis l’approche de Channing était audacieuse.» Steven Soderbergh, Gregory Jacobs et le producteur Nick Wechsler ont ensuite rejoint Channing Tatum et le producteur Reid Carolin pour des séances de brainstorming qui ont permis de définir la colonne vertébrale du film. « Je n'ai jamais travaillé avec quelqu'un qui collabore à ce point », souligne Channing Tatum à propos de Steven Soderbergh, qui l’a précédemment dirigé dans le thriller “Haywire”. « Ça donne des ailes, il invite vraiment tous les acteurs et son équipe à apporter leur contribution au processus créatif.» C'est au cours de ces sessions que Steven Soderbergh a proposé de raconter l’histoire avec un double point de vue, celui d’Adam, alias le Kid, dix-neuf ans, qui reflète l’état d’esprit qui animait Channing Tatum à l’époque où il était strip-teaseur, et celui de Mike, son mentor de 30 ans.
Channing Tatum confirme : « Plutôt que de recréer des épisodes que j’avais réellement vécu, j’ai voulu capturer l’atmosphère et l’énergie de cette période, retrouver ce sentiment d’être à un moment de sa vie où on tente plein de choses et où on est prêt à tout essayer. On a peut-être des ambitions pour l’avenir, mais seuls comptent l’instant présent, la prochaine paye, la prochaine fête, et le fait de s’éclater. Aucun des personnages n’est inspiré par des gens que j’ai fréquenté, pas même mon propre personnage. Tout ce qui se passe est fictif et on l'a fait à dessein, car on voulait s’accorder la liberté d’inventer et de raconter la meilleure histoire possible.» Reid Carolin plaisante : « Je pense que la vie de Channing était probablement encore plus déjantée que ce qu’on voit dans le film. Mais si on y avait mis tout ce qui lui est arrivé, personne n’y aurait cru. En même temps, on voulait que ça soit suffisamment réaliste pour coller avec le fait que c’est aussi un type qui se bat pour rester à flot, sauf qu’il vit en parallèle ces moments presque surréalistes lorsqu'il se déshabille et danse pour une salle remplie de spectatrices totalement déchaînées.»
En réalité, comme peut en témoigner Channing Tatum, ce choix de vie n’est pas si improbable. À 18 ans, il s’échinait à passer d’un petit boulot à l’autre tout en se demandant ce pour quoi il était vraiment fait, quand il a entendu une annonce à la radio pour une « revue » masculine. On recherchait des hommes qui aimaient danser et il a passé le casting. « J’ai pensé : 'Pourquoi pas ? Je sais danser.' Je me voyais bien faire ça pendant quelque temps, pour m’amuser. J’y passais deux heures et je gagnais cent cinquante dollars, je me faisais parfois jusqu’à six cents dollars par semaine, ce qui représentait beaucoup d’argent pour moi à l’époque. C’était le côté performance qui me plaisait, même si porter un string est une leçon d’humilité. Plus tu essaies d’être sexy, plus tu as l’air ridicule, donc il faut juste accepter le comique de la situation et les numéros de scène, d’autant que ça peut être hilarant. Les strip-teaseurs comptent parmi les types les plus clichés qu’on puisse rencontrer. Jouer un pompier, c’est incarner la version la plus exagérément clichée de l’image qu’on se fait d’un pompier, mais les femmes adorent; elles crient, se marrent et mettent de l’argent dans vos sous-vêtements. C’était dément. On se prenait pour des rock stars.»
Dans le film, Magic Mike est l’attraction vedette, celui qui remplit L’Xquisite, la boîte de Dallas, joué par Matthew McConaughey, un ancien strip-teaseur averti, reconverti en manager. Dallas est la tête chercheuse qui a découvert Mike six ans plus tôt, tandis qu’il dansait avec des amis, et qui l'a invité à perfectionner ses talents au sein de son club.
« Dallas participe à toutes sortes de choses, mais c’est avant tout un homme d'affaires, et il est toujours à l'affût du nouveau poulain », dit Matthew McConaughey. De la même manière, quand Mike aperçoit Adam, alias le Kid, joué par Alex Pettyfer, il offre à sa jeune recrue enthousiaste la chance de se faire un peu d’argent facile et de trouver ses marques. Le Kid devient le personnage clé par lequel les spectateurs entrent dans le monde des Rois de Tampa. « Je voulais que toutes les portes lui soient ouvertes, afin qu’on comprenne pourquoi il trouve ce monde tellement attirant et veut en faire partie, surtout avec quelqu'un comme Mike pour le guider. C’est un peu comme s’il appartenait à une famille où tous les grands frères sont cool », explique Steven Soderbergh. « Il y a un esprit de camaraderie et tout un humour d’initiés propre à ce genre de groupe très uni, à l’intérieur duquel ce sont les personnalités et les situations qui sont vecteur de comédie. C'est drôle parce qu’on reconnaît leurs comportements.»
Pour les femmes qui arrivent en bandes de copines, survoltées, c’est l’occasion de se lâcher, d’acclamer ces modèles de masculinité exacerbée, (pompier, athlète, rebelle, ou tout type d’homme en uniforme) et de se livrer à leurs fantasmes les plus fous dans un environnement relativement décontracté. A certains égards, il y a aussi un miroir aux alouettes qui se joue des deux côtés de la scène et c'est l'un des thèmes évoqué par “Magic Mike”. Pour Nick Wechsler : « Le strip-tease permet de bien gagner sa vie, de rencontrer des femmes et d’être entouré de mecs cool. C’est plutôt sympa. Mais ça peut devenir une drogue qui fait barrage au réel, on croit poursuivre son rêve alors qu’on est simplement en train de devenir accro.»
C'est Brooke, la sœur du Kid, jouée par Cody Horn, une jeune actrice, qui est la première à percevoir tout ça et à remettre en question certains aspects de la vie de Mike. Elle ose poser des questions auxquelles Mike a du mal à se confronter. Mais tandis que le récit suit les personnages au cœur de l’été chaud et humide de Tampa, certains évènements propulsent Mike et son protégé dans des directions différentes ; tandis qu’Adam fonce tête baissée dans sa nouvelle vocation, Mike se concentre sur l'avenir. « Il arrive enfin à voir ce qui se passe réellement autour de lui, et il prend conscience qu'il veut quelque chose de plus », dit Steven Soderbergh.Mike, Dallas & AdamChanning Tatum décrit Mike comme un touche-à-tout : « C'est un type honnête, énergique et débrouillard, qui croit que la clé du succès est d’avoir plusieurs cordes à son arc. Du coup, il a un pied dans le bâtiment, il essaie de monter une affaire pour vendre des pièces détachées de voitures et il se transforme en Magic Mike le soir. Mais le projet le plus cher à ses yeux, le travail qu’il rêverait d’accomplir et qui ne lui rapporte pas encore un sou, c’est la conception et la fabrication de meubles, qu’il espère bien vendre un jour… Dès qu’il pourra obtenir un prêt. » Pour Gregory Jacobs : « Channing Tatum possède un charisme naturel et dégage quelque chose de profondément humain qui font que, malgré les galères de Mike, on ne peut pas s’empêcher d’être en empathie avec lui ». D’un autre côté, le charme ne fait pas tout et si Mike « pense qu’il a de nombreuses cartes en main, en réalité c’est quand même un strip-teaseur, trentenaire, qui dépend des petits boulots à temps partiel pour boucler ses fins de mois.» ajoute le scénariste Reid Carolin. Son plus grand succès à ce jour est d’être « Magic ». Ses fans le lui rendent bien, ses collègues aussi, et Dallas ne le sait que trop. C’est sur la popularité de Mike qu’il a établi sa clientèle et qu’il fonde l’espoir de conquérir de nouveaux « marchés », en lui promettant de partager une part des recettes. « Si Mike est le capitaine de l’équipe, Dallas en est le coach », note Channing Tatum. « On ne sait jamais vraiment s’il prévoit d’inclure Mike dans le deal ou non. Il ne ment pas à ce sujet, il laisse juste croire à Mike ce qu’il a envie de croire.»
Dallas est un ancien strip-teaseur qui n'a jamais perdu l’amour de la scène ni son don pour haranguer les foules, et il connaît ce milieu comme sa poche. S’il a bifurqué vers le côté business de la boîte, il y officie encore en flamboyant maître de cérémonie et dirige son équipe à coup de grandes claques dans le dos et le sourire aux lèvres. Pour Matthew McConaughey : « C’était un interprète d’exception, et maintenant c’est lui qui est aux commandes. Il est toujours en train essayer d'améliorer les numéros et de renouveler sa créativité. Il se considère comme un visionnaire et envisage les membres du groupe comme « ses garçons », Mike étant son bras-droit. Pour l’instant… Dallas est quelqu’un qui va à l’essentiel, pour lui l’équation est simple : LA star, c’est celui qui rapporte le plus.»
En dehors de Channing Tatum, « Matthew a été le premier que j’ai choisi », se souvient Steven Soderbergh. « Il s'est engagé sur l'idée de départ. J’ai simplement évoqué le personnage avec lui et il m’a dit : 'Je sais exactement quoi en faire. Je signe.'» Channing Tatum ajoute : « Il a incorporé toutes les excentricités qu’on avait imaginées et les a emmenées plus loin, à une autre échelle, mais de manière à ce que ça reste crédible. C’est une performance incroyable.» Matthew McConaughey précise : « Son côté pragmatique était explicite. L'autre aspect de sa personnalité était plus irrationnel, flottant, comme s’il vivait dans sa bulle ». L'acteur et le réalisateur se sont consultés pour développer l’incongruité de cet homme, et en accentuer les effets comiques, même si Dallas, lui, est totalement premier degré. L’atout de Dallas, c’est de savoir repérer un talent et il voit très vite qu’Adam est prometteur. D’après Reid Carolin : « Ce que remarque Dallas, c’est qu’Adam a confiance en lui. Il apprécie que le Kid ait envie d’en découdre.» Mais jusqu’à quel point ?
Pour Alex Pettyfer, qui joue cet Adam aussi attachant qu’imprudent : « Il y a une période, dans la vie de beaucoup de gens, où ils plongent dans le vide pendant un temps. Adam est à un stade où il ne veut plus vivre chez ses parents, où l’école ne lui a pas réussi, pas plus que les boulots que sa sœur lui a trouvés. Il est à la recherche de quelque chose qui l’enthousiasme et c'est à ce moment-là qu’il rencontre Mike et se retrouve dans ce monde complètement hors-norme. C’est idéal, c'est la liberté, c'est exactement ce qu'il veut. Et il s’y donne à 200%.» Pendant un temps, Adam et Mike sont inséparables, le Kid prend exemple sur son mentor sur scène et en dehors, dans les innombrables soirées et sorties qui forment l’essentiel de son temps libre. Il commence également à passer beaucoup de temps avec une des filles proches du club, l’étourdissante Nora, jouée par Riley Keough. « Pour Mike, passer du temps avec Adam c’est comme de se regarder dans une glace », observe Nick Wechsler. « Le Kid lui rappelle ce qu’il était à dix-neuf ans, quelqu’un qui avait besoin d’un travail et qui voulait juste s’amuser. La différence c’est que quasiment dès le départ, Adam est prêt à prendre plus de risques que Mike ne l’a jamais envisagé.»« It’s Raining Men ! »Tout en faisant ressentir aux spectateurs la prise de conscience progressive de Mike, le film les place au premier rang d’une scène prise d’assaut par Les Rois de Tampa, où Adam se joint à ses nouveaux frères d'armes : six « bombes » au meilleur de leur forme, qui représentent tout l’éventail des canons de la beauté masculine, et que n’importe qui saura reconnaître, sans même jamais être entré dans une boîte de strip-tease.
Sous les feux de la rampe, aux côtés de Channing Tatum et d’Alex Pettyfer, il y a Matt Bomer, qui joue Ken, et dont la marque de fabrique est d’apparaître sur scène en sortant d’un paquet cadeau géant, telle une poupée Ken grandeur nature ; Joe Manganiello qui joue Big Dick Richie, célèbre pour un numéro qui ne requiert aucun accessoire à part celui que la nature lui a donné ; Kevin Nash qui incarne Tarzan et traverse la scène au bout d’une corde; et enfin Adam Rodriguez, qui joue le suave Tito et ajoute une touche latino au spectacle. Steven Soderbergh souligne : « Ils ont tous été géniaux et chacun a apporté quelque chose de particulier. On voulait des acteurs qui puissent improviser et être drôles, pas forcément des types qui sachent danser.» Il s'est avéré que, hormis Channing Tatum, aucune des nouvelles recrues n'avait ce genre d'expérience, mais tous étaient des athlètes qui pouvaient tirer parti de leurs entrainements passés, pour des cascades, ou des artistes formés à la comédie musicale. Quant à Kevin Nash, qui joue le vétéran du groupe, il a, lui, plus de 20 ans de catch à son actif.
Mais rien ne pouvait les préparer à l’instant où ils lanceraient leur pantalon en l’air. Adam Rodriguez a ajouté un entrainement cardio-vasculaire et des séances de musculation à son emploi du temps sur la série « les Experts à Miami ». Il confie en riant : « Ma première pensée en lisant le script a été que j’allais me marrer, je me suis senti proche de cet humour et de cet esprit de camaraderie. Mais ma deuxième pensée a été : 'Mon Dieu, je ne suis plus du tout en forme. Il va y avoir du boulot !'» Matt Bomer témoigne également : « Je savais que si j’acceptais ce rôle, il y aurait des choses qui me mettraient mal à l’aise, mais c’est le genre d’expérience où on doit laisser ses inhibitions au vestiaire et plonger la tête la première.» Le fait que tout le monde soit logé à la même enseigne a aidé. Passer des heures en string et en peignoir en parlant d’épilation et de techniques de bronzage a mis les acteurs sur un pied d’égalité. Comme s’en amuse Steven Soderbergh : « Rien ne lie les gens comme le fait d’être potentiellement humilié ensemble, et ils se sont liés très vite. Ils sont tous venus voir leurs solos respectifs et se sont encouragés mutuellement. Ils étaient très généreux les uns vis-à-vis des autres. Il n’y avait aucune compétitivité, aucune bataille d’ego. Les voir accomplir leurs numéros devant une foule de cent cinquante figurantes et l’ensemble de l’équipe était jubilatoire. Ils ont tous franchi le pas.» Si chacun d’eux a ressenti le trac des premières fois, ils ont tous trouvé que ça devenait de plus en plus facile, au point, comme le souligne Joe Manganiello, d’avoir hâte de passer aux chorégraphies suivantes : « Même en ayant travaillé sur nos numéros pendant des semaines, la première prise est un choc. Vous êtes concentrés sur la chorégraphie, vous essayez de respecter vos marques, et dès que ça se termine, vous n’avez qu’une envie, c’est de retourner sur scène. La seule comparaison que je puisse faire, c’est avec le saut en parachute. Dès que c’est fini vous voulez recommencer parce que vous vous rendez compte que vous êtes passé à côté des trois premières secondes. Et ces femmes étaient surexcitées. On rentrait chez nous le soir en ressentant encore l’énergie de cette foule.» Grâce à la présence inestimable de ces figurantes, armées de liasses de billets de un dollar et invitées à s’en donner à cœur joie, les acteurs étaient gonflés à bloc pendant leurs numéros sur scène. Kevin Nash, qui a combattu dans des stades, sait à quel point l’interaction avec le public est essentielle : « Une alchimie collective prend forme. La ferveur du public te donne instantanément un grand coup d’adrénaline.»
Pour chorégraphier les shows, la production a engagé Alison Faulk, qui a travaillé sur “Magic Mike” entre les tournées mondiales de Britney Spears et de Madonna, dont elle supervise les chorégraphies. Ses recherches ont consisté à faire le tour des boîtes de strip-tease, histoire de se donner une idée du type de danses pratiquées mais aussi de voir ce qui fonctionnait auprès des spectatrices, ce qui les faisait réagir, ce qu’elles aimaient. Pour Alison Faulk : « Il faut avant tout que les danseurs aient l’air sexy, qu’ils soient plein d’assurance et qu’ils envoient du rêve. Chaque numéro fait appel à quelque chose de romantique, tout est dans la séduction et la suggestion. Les femmes savent bien que c’est censé être drôle et un peu de mauvais goût.» Alison Faulk a commencé par demander des choses assez simples, comme des pirouettes et des déhanchés, à l’ensemble du casting, puis elle leur a appris à investir la scène et à s’y déplacer. Ensuite, elle a préparé chacun d’entre eux à danser leur solo et à exécuter les chorégraphies de groupe, notamment sur le tube « It’s Raining Men ». Le but, c’était de donner l’impression qu’ils étaient bien rodés et de créer un spectacle attrayant, sans pour autant chercher la perfection car ça aurait perdu en authenticité. Alex Pettyfer, le danseur le moins aguerri de la bande, comme il l’admet lui-même, considère que son inexpérience l’a aidé à définir le personnage d’Adam : « Au début, j’étais très timide et je n’avais pas envie de bouger. Alison a alors imaginé des chorégraphies composées de quelques pas seulement ; ça a contribué à façonner mon personnage, qui croit être meilleur danseur qu’il ne l’est en réalité. En fait, c’est sa fraîcheur et sa capacité à offrir au public ce qu’il désire qui font son succès.» De fait, le moment-clé où Adam monte sur scène en improvisant sur l’ouverture de « Like a virgin » de Madonna est très proche de la réalité: « C’est une des scènes qu’on n’avait pas répétée », se souvient Alex Pettyfer. « Je ne savais même pas quelle chanson passerait. Ils m’ont juste dit : 'Vas-y, lance-toi !' Le temps d’enlever ma veste à capuche et de sentir les réactions de la salle, ça a suffi pour que je me dise : 'C’est plutôt cool'.»
Après ces débuts prometteurs, le Kid est de mieux en mieux armé au fil des performances, tour à tour déguisé en boxeur, puis en cowboy. Parmi les autres membres du groupe, Matt Bomer personnifie la poupée Ken, mais se pare aussi d’une blouse blanche à la « Docteur Love »; quant à Joe Manganiello, il est aussi à l’aise en homme d'affaires qu’en pompier ou encore en statue dorée prenant vie sur scène ; enfin, Adam Rodriguez danse un « merengue » torride, recréant ainsi l’ambiance des nuits de la Havane, et apparaît aussi bien en officier de Marines qu’en gentleman provocateur. Au final, c’est Channing Tatum qui s’est attelé aux séquences les plus acrobatiques et exigeantes, accomplissant notamment une figure stupéfiante de rotation à une seule main, qu’il a toujours aimé exécuter, et qui se termine par un salto arrière. « Ce que vous faites sur scène n’a pas d’importance tant que vous vous amusez », annonce-t-il. Matthew McConaughey l’a largement prouvé, en se prenant au jeu bien qu’il n’ait jamais dansé sur une scène de sa vie, et qu’à l’origine, dans le scénario, Dallas n’était pas censé danser. Il confirme : « Je ne pouvais pas faire partie de ce film sans au moins tenter le coup. Sinon, j’aurais regretté toute ma vie de ne pas avoir eu le cran de monter sur scène en string ! » Résultat, il s’est montré particulièrement compétent et créatif aux répétitions, et son numéro solo est en totale adéquation avec l’esprit même du strip-tease, avec une seule question sur toutes les lèvres : « Jusqu’où ira-t-il ? ».Mike & BrookeTout en faisant ressentir aux spectateurs la prise de conscience progressive de Mike, le film les place au premier rang d’une scène prise d’assaut par Les Rois de Tampa, où Adam se joint à ses nouveaux frères d'armes : six « bombes » au meilleur de leur forme, qui représentent tout l’éventail des canons de la beauté masculine, et que n’importe qui saura reconnaître, sans même jamais être entré dans une boîte de strip-tease.
Sous les feux de la rampe, aux côtés de Channing Tatum et d’Alex Pettyfer, il y a Matt Bomer, qui joue Ken, et dont la marque de fabrique est d’apparaître sur scène en sortant d’un paquet cadeau géant, telle une poupée Ken grandeur nature ; Joe Manganiello qui joue Big Dick Richie, célèbre pour un numéro qui ne requiert aucun accessoire à part celui que la nature lui a donné ; Kevin Nash qui incarne Tarzan et traverse la scène au bout d’une corde; et enfin Adam Rodriguez, qui joue le suave Tito et ajoute une touche latino au spectacle. Steven Soderbergh souligne : « Ils ont tous été géniaux et chacun a apporté quelque chose de particulier. On voulait des acteurs qui puissent improviser et être drôles, pas forcément des types qui sachent danser.» Il s'est avéré que, hormis Channing Tatum, aucune des nouvelles recrues n'avait ce genre d'expérience, mais tous étaient des athlètes qui pouvaient tirer parti de leurs entrainements passés, pour des cascades, ou des artistes formés à la comédie musicale. Quant à Kevin Nash, qui joue le vétéran du groupe, il a, lui, plus de 20 ans de catch à son actif.
Mais rien ne pouvait les préparer à l’instant où ils lanceraient leur pantalon en l’air. Adam Rodriguez a ajouté un entrainement cardio-vasculaire et des séances de musculation à son emploi du temps sur la série « les Experts à Miami ». Il confie en riant : « Ma première pensée en lisant le script a été que j’allais me marrer, je me suis senti proche de cet humour et de cet esprit de camaraderie. Mais ma deuxième pensée a été : 'Mon Dieu, je ne suis plus du tout en forme. Il va y avoir du boulot !'» Matt Bomer témoigne également : « Je savais que si j’acceptais ce rôle, il y aurait des choses qui me mettraient mal à l’aise, mais c’est le genre d’expérience où on doit laisser ses inhibitions au vestiaire et plonger la tête la première.» Le fait que tout le monde soit logé à la même enseigne a aidé. Passer des heures en string et en peignoir en parlant d’épilation et de techniques de bronzage a mis les acteurs sur un pied d’égalité. Comme s’en amuse Steven Soderbergh : « Rien ne lie les gens comme le fait d’être potentiellement humilié ensemble, et ils se sont liés très vite. Ils sont tous venus voir leurs solos respectifs et se sont encouragés mutuellement. Ils étaient très généreux les uns vis-à-vis des autres. Il n’y avait aucune compétitivité, aucune bataille d’ego. Les voir accomplir leurs numéros devant une foule de cent cinquante figurantes et l’ensemble de l’équipe était jubilatoire. Ils ont tous franchi le pas.» Si chacun d’eux a ressenti le trac des premières fois, ils ont tous trouvé que ça devenait de plus en plus facile, au point, comme le souligne Joe Manganiello, d’avoir hâte de passer aux chorégraphies suivantes : « Même en ayant travaillé sur nos numéros pendant des semaines, la première prise est un choc. Vous êtes concentrés sur la chorégraphie, vous essayez de respecter vos marques, et dès que ça se termine, vous n’avez qu’une envie, c’est de retourner sur scène. La seule comparaison que je puisse faire, c’est avec le saut en parachute. Dès que c’est fini vous voulez recommencer parce que vous vous rendez compte que vous êtes passé à côté des trois premières secondes. Et ces femmes étaient surexcitées. On rentrait chez nous le soir en ressentant encore l’énergie de cette foule.» Grâce à la présence inestimable de ces figurantes, armées de liasses de billets de un dollar et invitées à s’en donner à cœur joie, les acteurs étaient gonflés à bloc pendant leurs numéros sur scène. Kevin Nash, qui a combattu dans des stades, sait à quel point l’interaction avec le public est essentielle : « Une alchimie collective prend forme. La ferveur du public te donne instantanément un grand coup d’adrénaline.»
Pour chorégraphier les shows, la production a engagé Alison Faulk, qui a travaillé sur “Magic Mike” entre les tournées mondiales de Britney Spears et de Madonna, dont elle supervise les chorégraphies. Ses recherches ont consisté à faire le tour des boîtes de strip-tease, histoire de se donner une idée du type de danses pratiquées mais aussi de voir ce qui fonctionnait auprès des spectatrices, ce qui les faisait réagir, ce qu’elles aimaient. Pour Alison Faulk : « Il faut avant tout que les danseurs aient l’air sexy, qu’ils soient plein d’assurance et qu’ils envoient du rêve. Chaque numéro fait appel à quelque chose de romantique, tout est dans la séduction et la suggestion. Les femmes savent bien que c’est censé être drôle et un peu de mauvais goût.» Alison Faulk a commencé par demander des choses assez simples, comme des pirouettes et des déhanchés, à l’ensemble du casting, puis elle leur a appris à investir la scène et à s’y déplacer. Ensuite, elle a préparé chacun d’entre eux à danser leur solo et à exécuter les chorégraphies de groupe, notamment sur le tube « It’s Raining Men ». Le but, c’était de donner l’impression qu’ils étaient bien rodés et de créer un spectacle attrayant, sans pour autant chercher la perfection car ça aurait perdu en authenticité. Alex Pettyfer, le danseur le moins aguerri de la bande, comme il l’admet lui-même, considère que son inexpérience l’a aidé à définir le personnage d’Adam : « Au début, j’étais très timide et je n’avais pas envie de bouger. Alison a alors imaginé des chorégraphies composées de quelques pas seulement ; ça a contribué à façonner mon personnage, qui croit être meilleur danseur qu’il ne l’est en réalité. En fait, c’est sa fraîcheur et sa capacité à offrir au public ce qu’il désire qui font son succès.» De fait, le moment-clé où Adam monte sur scène en improvisant sur l’ouverture de « Like a virgin » de Madonna est très proche de la réalité: « C’est une des scènes qu’on n’avait pas répétée », se souvient Alex Pettyfer. « Je ne savais même pas quelle chanson passerait. Ils m’ont juste dit : 'Vas-y, lance-toi !' Le temps d’enlever ma veste à capuche et de sentir les réactions de la salle, ça a suffi pour que je me dise : 'C’est plutôt cool'.»
Après ces débuts prometteurs, le Kid est de mieux en mieux armé au fil des performances, tour à tour déguisé en boxeur, puis en cowboy. Parmi les autres membres du groupe, Matt Bomer personnifie la poupée Ken, mais se pare aussi d’une blouse blanche à la « Docteur Love »; quant à Joe Manganiello, il est aussi à l’aise en homme d'affaires qu’en pompier ou encore en statue dorée prenant vie sur scène ; enfin, Adam Rodriguez danse un « merengue » torride, recréant ainsi l’ambiance des nuits de la Havane, et apparaît aussi bien en officier de Marines qu’en gentleman provocateur. Au final, c’est Channing Tatum qui s’est attelé aux séquences les plus acrobatiques et exigeantes, accomplissant notamment une figure stupéfiante de rotation à une seule main, qu’il a toujours aimé exécuter, et qui se termine par un salto arrière. « Ce que vous faites sur scène n’a pas d’importance tant que vous vous amusez », annonce-t-il. Matthew McConaughey l’a largement prouvé, en se prenant au jeu bien qu’il n’ait jamais dansé sur une scène de sa vie, et qu’à l’origine, dans le scénario, Dallas n’était pas censé danser. Il confirme : « Je ne pouvais pas faire partie de ce film sans au moins tenter le coup. Sinon, j’aurais regretté toute ma vie de ne pas avoir eu le cran de monter sur scène en string ! » Résultat, il s’est montré particulièrement compétent et créatif aux répétitions, et son numéro solo est en totale adéquation avec l’esprit même du strip-tease, avec une seule question sur toutes les lèvres : « Jusqu’où ira-t-il ? ».« Tu viens voir le spectacle ce soir ? »C’est le créateur Christopher Peterson qui s’est occupé des costumes. L’enjeu était de rendre les acteurs séduisants tout en tenant compte du fait que, dans la vie, les strip-teaseurs apportent leurs vêtements dans des sacs poubelles et achètent leur attirail dans le commerce. Les patrons de boîtes créent occasionnellement des costumes pour quelques chorégraphies de groupe, mais la plupart du temps les danseurs s’habillent eux-mêmes avec ce qu’ils trouvent. Presque tous les costumes ont donc été récupérés, car les directives de Steven Soderbergh étaient de rester au plus près du réel. Christopher Peterson s’est par exemple servi de paillettes pour imiter les gouttes de pluies des parapluies et des imperméables des danseurs pour la séquence d' « It's Raining Men ». De même, pour la parodie du 4 juillet, il a fait une descente dans un surplus de l'armée. Les strings sont les seuls accessoires sur lesquels il n’a pas transigé : ils ont été faits sur mesure avec des couleurs et des tissus bien spécifiques par la société Pistol Pete. Mais le plus gros défi de Christopher Peterson a été de permettre aux acteurs de réussir à détacher leurs costumes comme des pros de l’effeuillage, ce qui impliquait, entre autres, de mettre des bandes de Velcro à des emplacements stratégiques : « Ça dépendait du corps de chaque acteur, des mouvements de danse qu’il avait à accomplir », explique-t-il. « Parfois le costume se déchirait trop tôt et d'autres fois pas du tout ! À un moment donné, j'ai rassemblé vingt-cinq pantalons dans un coin de mon bureau et j’ai essayé de comprendre comment ça fonctionnait. Je me suis mis debout devant un miroir et j’ai tout tiré et déchiré, mon assistant était plié de rire dans la salle d’à côté. Au moment où j’ai enfin maîtrisé le truc, j'étais extatique, jusqu’à ce que je me rende compte que j’étais en caleçon devant toute mon équipe. Bref, on a eu pas mal de « retouches » à faire devant et derrière la caméra.»
Restait la musique. Steven Soderbergh a fait appel à Frankie Pine, avec qui il avait déjà travaillé sur les trois « Ocean’s » et qui a obtenu une nomination aux Grammy Awards pour la bande originale de « Traffic ». « La musique que Frankie a sélectionnée est géniale, je suis très heureux de la variété et de l’authenticité de ses choix, que ce soient des tubes emblématiques, ou des morceaux venant de petits labels », s’enthousiasme Steven Soderbergh. « Ça ressemble vraiment à ce qu’on entend dans les shows.» A l’écran, Tobias, le DJ aux platines de L’Xquisite est joué par le comédien Gabriel Iglesias. Tobias est un mec décontracté, qui a la tchatche et qui mène d’autres affaires de son côté. « Nous voulions quelqu'un avec une forte personnalité et qui se distingue nettement des danseurs, en représentant un autre aspect de la vie de la boîte », dit Gregory Jacobs. « Gabriel apporte beaucoup d'humour et d'énergie à Tobias.»
Le tournage a débuté en septembre 2011 à la Playa del Rey, en Californie, et s’est terminé en octobre à Tampa, en Floride. La production a combiné plusieurs décors en extérieurs, situés dans ces deux états, pour reconstituer Tampa, notamment à partir de cette vue spectaculaire sur la Baie de Tampa, filmée depuis le toit de la maison sur laquelle Mike et Adam travaillent quand ils se rencontrent. Les autres lieux incluent des restaurants à Ybor City, le pont de Fort Desoto et un banc de sable au large de la côte de Dunedin, dans le golfe du Mexique. Enfin, c’est au Sud de la Californie qu’ont été tournées les scènes de la boîte, l’appartement de Mike et la maison de Dallas. Tout au long du tournage, Steven Soderbergh s’est servi d’un filtre jaune paille : « Pour créer une image aux couleurs chaudes, jaune-délavées, qui se rapproche de la lumière des rayons du soleil », explique-t-il. « On l’a utilisé partout, sauf pour les scènes à l’intérieur de L’Xquisite, où je voulais que les couleurs ressortent. »
Pour l’appartement de Mike, le chef-décorateur Howard Cummings a choisi une maison sur le point d’être rénovée, très années 70, parce que certains aspects de la décoration ne pouvaient pas manquer de plaire à l’œil averti de Mike. La maison de Dallas, elle, est labyrinthique et extravagante, à l’image du personnage. Pour Howard Cummings, Dallas est typiquement le genre de personne qui se fait peindre un portrait à la pose très théâtrale et qui l’expose bien en vue chez lui. Il a travaillé avec les accessoiristes pour qu’un buste de l'acteur soit sculpté et orne le grand piano dans la salle de séjour de Dallas. « Mais c’est sur la décoration de la boîte qu’Howard a pu donner toute la mesure de son talent.» raconte Steven Soderbergh. La production avait déniché une boîte à Studio City, dans laquelle il y avait un bar, une cuisine, mais pas de scène. Ça a permis au décorateur de la faire construire afin de l’adapter aux chorégraphies en préparation. Quant à la cuisine, il l’a transformée en vestiaire pour les strip-teaseurs. « J’aimerais pouvoir m’attribuer la paternité de cette idée, mais c’est Steven qui l’a suggérée », précise Howard Cummings, dont c’est la cinquième collaboration avec le réalisateur. « Ça collait parfaitement, dans la mesure où les Rois de Tampa n’ont pas beaucoup d’argent, et ça a donné un côté « système D » à l’endroit. On n’avait pas beaucoup d’espace pour filmer, mais Steven sait tirer parti de ce genre d’inconvénients. Il aime aussi les surfaces avec des reflets, et là il y avait toutes sortes de carreaux, plein de meubles en inox et un plafond brillant. Dans l’ensemble, il fallait que ce lieu ait l’air accueillant et chatoyant sans être trop léché. Je voulais qu’il ait une identité bien à lui. »
À bien des égards, la boîte est le centre névralgique de la vie de Mike, affectivement, socialement et financièrement, donc le fait qu’elle ne marche pas très bien est symptomatique. Son succès ne peut être que temporaire, la clientèle ne fait que passer et certains des liens qu’il a formé appartiennent en réalité au passé. « Pour moi, “Magic Mike” raconte en grande partie comment on s’égare, en prenant les mauvaises décisions et en s’entourant des mauvaises personnes », explique Steven Soderbergh. « Il y a des signes avant-coureurs, mais Mike ne les a pas remarqués. Il manque de recul pour voir la situation dans son ensemble.».« Tout le monde veut être respecté, tout le monde veut réussir », conclut Channing Tatum. « Mike a des idées, mais il n’a pas vraiment cherché le moyen de se lancer parce qu'il lui est plus facile de s'en tenir à ce qu'il connaît. Mais est-ce qu’il veut continuer à faire ça toute sa vie ? En fin de compte, c'est l’histoire universelle de quelqu’un qui essaie de trouver sa voie. C’est aussi une fenêtre sur un monde que personne n’a jamais l’occasion de découvrir, et j’espère que les spectateurs vont se prendre au jeu et s’amuser.»
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Critiques
- Le meilleur film de Soderbergh
Telerama - Plein de sensibilité, d’humanité et de dérision
Le Journal du Dimanche - Les acteurs assurent tous avec brio le show, pour le plus grand plaisir des yeux
Le Nouvel Observateur - Des séquences de strip-tease filmées avec un plaisir communicatif
Le Monde - Un film gonflé, original, sexy et divertissant
Le Parisien
- Le meilleur film de Soderbergh
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Récompenses
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Independent Spirit Awards 2013
Meilleur acteur dans un second rôle -
New York Film Critics Circle Awards 2012
Meilleur acteur dans un second rôle
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Independent Spirit Awards 2013
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Disponible en DVD
- : 105
- Format image : Scope
- Son : 5.1 Dolby Digital
- Langue : Anglais / Français
- Sous-titres : Français / Français sourds et malentendants
Bonus :
- Les coulisses de Magic Mike
- Scènes coupées
- Bandes-annonces
Disponible en BLU-RAY- : 110
- Format image : Scope
- Son : 5.1 Dolby Digital
- Langue : Anglais / Français
- Sous-titres : Français / Français sourds et malentendants
Bonus :
- Les coulisses de Magic Mike
- Scènes coupées
- Bandes-annonces
Disponible en VODMagic Mike / VOD
Sortie : le 15-12-2012
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur SFR
- Disponible en téléchargement sur UniversCiné
- : 105
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