Deux frères pas très futés (Channing Tatum et Adam Driver) décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année.
Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang (Daniel Craig).
Le problème, c’est qu’il est en prison…
Avec : Daniel Craig, Channing Tatum
Fiche complèteLogan Lucky
Réalisateur : Steven Soderbergh
Sortie en salle : 25-10-2017
Avec :
Daniel Craig, Channing Tatum
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Bande annonce
- 119 min
- Etats-Unis
- 2017
- Scope
- 5.1
- Visa n°147.536
Synopsis
Deux frères pas très futés (Channing Tatum et Adam Driver) décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année.
Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang (Daniel Craig).
Le problème, c’est qu’il est en prison…
Critiques presse
Irrésistiblement fun : Cinéma Teaser
Du grand Soderbergh : France Inter
Un grand huit cinématographique : EcranLarge
Un retour tonitruant : Studio Cine Live
Une comédie réjouissante : Femme Actuelle
Virtuose : Télérama
Un grand film : Les Inrockuptibles
Un coup de génie : Libération
Un retour en fanfare : Le Figaro
Crédits du film : © 2017 INCARCERATED INDUSTRIES INC. ALL RIGHTS RESERVED.
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Fiche artistique
Joe Bang Daniel Craig
Jimmy Logan Channing Tatum
Clyde Logan Adam Driver
Mellie Logan Riley Keough
Sarah Grayson Hilary Swank
Bobbie Jo Logan Chapman Katie Holmes
Chilblain Seth MacFarlane
Fiche techniqueRéalisateur Steven Soderbergh
Scénariste Rebecca Blunt
Image Peter Andrews
Montage Mary Ann Bernard
Décors Howard Cummings
Costumes Ellen Mirojnick
Musique David Holmes
Casting Carmen Cuba, CSA
Coiffure Marie Larkin
Maquillage Elisa Marsh
Mixage Larry Blake
Coproducteurs Ken Meyer
Producteurs délégués Michael Polaire
Producteurs Gregory Jacobs
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Notes de
production Logan LuckyLe retour au cinéma de Steven SoderberghAprès avoir reçu la Palme d’or dès son premier film « Sexe, mensonges et vidéo », Steven Soderbergh a mis en scène durant près de 30 ans des films mémorables et remporté l’Oscar du meilleur réalisateur pour son film « Traffic ».
Il y a 4 ans, Steven Soderbergh avait surpris Hollywood en annonçant qu’il se retirait du cinéma. Se consacrant à la télévision, il avait alors réalisé la série « The knick », et remporté deux Emmy Awards.
« Logan Lucky » signe son retour au cinéma, une décision prise « suite à la convergence entre deux évolutions, l’une technologique, l’autre créative », explique-t-il.
« Sur le plan de la technologie, grâce au numérique, il est désormais possible pour une petite structure de faire une sortie très large d’un film, sans avoir besoin de l’implication d’un grand studio. Et c’est alors que je m’interrogeais sur ces changements dans le métier de la distribution que le scénario de « Logan Lucky » m’est tombé dessus ».
Le scénario lui a été donné par sa femme, Jules Asner. Il était écrit par une amie du couple, Rebecca Blunt, qui espérait juste un avis. Steven Soderbergh raconte.
« Elle voulait que je lui conseille un réalisateur à qui proposer ce qu’elle avait écrit. J’ai vraiment aimé ce que j’ai lu et, au fil des jours, je me suis dit qu’en fait, je n’avais pas envie que qui que ce soit d’autre réalise ce film, parce que je voyais très précisément ce que je pourrais en faire. C’est une sorte de frère de « Ocean’s Eleven », mais un frère inversé, car dans « Logan Lucky » les héros n’ont pas d’argent et aucune technologie. Ils vivent dans des conditions économiques très difficiles, et quelques sacs poubelle remplis de billets suffiraient à transformer leur vie. J’aimais aussi le fait que, lorsque le film commence, ce ne sont pas des délinquants. Contrairement à la bande de « Ocean », Jimmy Logan et les autres doivent apprendre le boulot, et je trouvais ça marrant. Donc, l’histoire m’a paru à la fois proche et suffisamment différente pour me donner envie ».
Le film a été financé de façon complètement indépendante, sans l’aide des studios. Il est distribué aux Etats-Unis par une nouvelle société créée par Steven Soderbergh, Fingerprint Releasing, en association avec Bleeker Street.
Un premier scénario prometteur« Logan Lucky », c’est le premier scénario que Rebecca Blunt ait jamais écrit. Comme ses personnages, elle a grandi en Virginie Occidentale, puis elle est partie étudier à UCLA avant de s’installer à New York.
Le anti-héros Jimmy Logan lui a été inspiré par la vie de Channing Tatum. « J’ai imaginé Jimmy Logan comme une version alternative de Channing. Channing vient d’une petite ville du Sud. Il a gagné une bourse pour devenir footballeur professionnel en Floride, mais il s’est abîmé le genou juste avant le début de la saison, et c’est ainsi qu’il est devenu strip teaser. Donc, je me suis dit : « Et si, au lieu de faire du strip-tease, Channing était rentré chez lui ? » Je l’ai croisé un soir, au bowling, avec son associé Reid, je leur ai pitché l’idée d’un casse fait par des péquenauds et Channing a tout de suite dit : « J’adore ! » …
Le scénario a évolué, en mélangeant des faits réels et inventés. « J’avais entendu parler des affaissements de terrain du circuit Charlotte, qui est construit au-dessus d’un site d’enfouissement de déchets. Il a fallu faire venir des mineurs pour réparer le circuit. Vu mes origines, j’ai beaucoup de tendresse pour les mineurs. J’ai aussi toujours été fascinée par les circuits pneumatiques, quand j’étais petite et que j’accompagnais ma mère à la banque. Elle me laissait mettre l’argent dans le tube et je trouvais magique qu’il aille directement entre les mains du caissier. »
Puis elle demanda à Steven Soderbergh de lire son scénario. « Comme il avait réalisé des films de casse, je me suis dit qu’il aurait des conseils avisés à me donner, mais pour moi, il s’était définitivement retiré du cinéma. Imaginez ma surprise quand il m’a dit qu’il voulait le mettre en scène ! »
La famille LoganPour Steven Soderbergh, le choix de Channing Tatum était une évidence. « Il a ce côté Monsieur Tout Le Monde, qui est très authentique. Il a l’air d’un type avec lequel ça doit être sympa de traîner, mais aussi d’un type sur lequel on peut compter en cas de coup dur. » Channing Tatum était facile à convaincre. « Steven m’avait parlé du scénario à l’époque de Magic Mike XXL, et ça m’avait enchanté, cette bande de loosers qui s’attaquent à une organisation aussi puissante que le Nascar. Et de toute façon, l’idée de retravailler avec Steven était irrésistible. C’est un homme que j’adore, en plus, c’est un maître de la mise en scène. ».
Comment s’est-il préparé pour devenir Jimmy Logan ? « J’ai regardé un documentaire incroyable sur la Virginie occidentale, et je ne me suis pas privé de boire des bières et de manger des pizzas. Il était nécessaire que je prenne du poids pour ce rôle. »
Pour incarner le frère de Jimmy, Clyde, de nombreux acteurs ont fait savoir qu’ils étaient disponibles, mais Steven Soderbergh avait déjà un nom en tête. « Comme tout le monde, j’ai découvert Adam Driver en regardant la série « Girls ». J’ai regardé tout ce qu’il a fait depuis, et j’ai trouvé qu’il était vraiment excellent dans tout ».
Adam Driver voit Clyde Logan comme « le penseur de la famille. Il est lent, il ne prend une décision qu’après avoir examiné une situation sous toutes les coutures. Il idolâtre son frère Jimmy depuis toujours mais il se voit comme le gardien de sa famille. » Sa façon très particulière de parler est une des caractéristiques du personnage. « J’ai beaucoup travaillé pour avoir cet accent si spécifique de la Virginie Occidentale. J’ai également appris à préparer un martini avec l’aide d’un seul bras ».
Les Logan ont une sœur, Mellie, jouée par Riley Keough. Elle avait travaillé avec Steven Soderbergh pour la série « The girlfriend experience », un rôle qui lui a valu une nomination aux Golden Globe. « Mellie est une fille assez secrète, et déterminée », dit Steven Soderbergh. « J’aime beaucoup le regard de Riley. On sent qu’il se passe plein de choses dans sa tête. Elle a de l’aplomb, et il en fallait pour s’imposer dans cette bande de garçons. » Riley Keough s’est beaucoup amusée. « J’ai enfin appris à changer des vitesses ! Je me suis entrainée avec un cascadeur, et j’ai appris à conduire de façon sportive. Je suis comme Mellie, une fille du Sud. Et j’ai adoré l’idée que ceux qui n’ont pas grand-chose gagnent, pour une fois. »
Joe BangSteven Soderbergh avait rencontré Daniel Craig en 2005, lorsqu’il produisait « The Jacket », le film de John Maybury. « On s’est souvent croisés depuis. Alors je lui ai envoyé le scénario en lui disant : « Y’a un petit rôle qui pourrait t’amuser ». Le lendemain matin, par mail, il m’a donné son accord. Je pensais bien que ça lui plairait. C’est le meilleur rôle du film. Il a les dialogues les plus croustillants. »
Une vision du rôle que Daniel Craig partage. « Joe Bang a été un énorme plaisir à jouer : le film ne reposait pas sur mes épaules, donc je pouvais me laisser aller et m’en donner à cœur joie avec le personnage. Dès que j’ai lu le scénario, j’ai cherché une façon de parler qui puisse correspondre à ce Joe Bang. Ensuite, sans demander l’avis de personne, je me suis teint les cheveux. Quand j’ai débarqué au bureau de production, la réaction a été unanime : « Ah ben, toi qui voulais disparaître derrière le personnage, rassure-toi, c’est fait ! »
Des filles qui ont de la jugeoteSteven Soderbergh avait rencontré Hillary Swank sur le tournage du film de Christopher Nolan « Insomnia », dont il était un des producteurs. Elle n’apparaît qu’au troisième acte de l’histoire, mais elle relance l’action. « J’avais besoin d’une nouvelle énergie à ce stade de l’intrigue. On croit que tout est réglé quand soudain elle arrive et tout est relancé. Elle a peu de temps pour s’imposer. Il faut une très grande actrice pour réussir ça. Mais je voulais qu’elle soit aussi décalée que les autres personnages. Je lui ai dit : « C’est un agent du FBI, mais c’est une fille bizarre ».
Pour Hillary Swank, « Sarah Grawson est une femme qu’on ne baratine pas. Elle ne renonce jamais, et si elle peut vous égratigner au passage, elle le fait avec plaisir. Elle est persuadée d’être plus intelligente que les autres. C’était un délice à jouer.»
Jimmy Logan a des comptes à régler avec son ex-femme, Bobbie-Jo. « J’ai très vite pensé à Katie Holmes, et quand on s’est rencontrés, je lui ai dit : « Cette femme est toujours en colère contre son ex, donc, ne cherche pas à l’adoucir. Elle ne serait pas autant en colère si elle ne l’aimait plus du tout. Je n’en dirai pas plus ». Katie m’a simplement répondu : « Je sais très bien de quoi tu parles ».
Comment réussir le casseLe tournage, d’une durée de 36 jours, a débuté en août dernier, sous la supervision du producteur Mark Johnson (le producteur de « Breaking Bad », et de l’Oscarisé « Rain Man »). Il raconte : « Le plus difficile, honnêtement, c’était de tenir le rythme de Steven. Le matin, il arrive sur le décor et tout de suite, il est prêt à tourner la première prise. Et le soir, dans sa chambre d’hôtel, il monte les scènes qu’il vient de filmer. »
Le circuit et le casse ont nécessité quatre lieux de tournage différents, à Atlanta et dans la région. Les décors sont tous assez hauts en couleur, sauf pour la prison, que Steven Soderbergh voulait triste. « J’ai tenu à ce que tout soit gris, terne, monochrome, avec par exemple des uniformes en noir et blanc ».
Le plus difficile à inventer était le circuit pneumatique. Steven Soderbergh explique. « Je voulais un truc sophistiqué, mais pas trop, il fallait qu’on croit que ces types-là puissent parvenir à leurs fins. On a beaucoup travaillé à la conception de ce réseau pneumatique, car je voulais éviter au maximum qu’on ait recours à des effets spéciaux. Donc on a construit un vrai réseau pneumatique fonctionnel. »
Une bande originale du Sud, rugueuse et authentiqueSteven Soderbergh avait des idées assez arrêtées sur ce que devait être la BO du film. « En dehors de la chanson de John Denver, qui joue un rôle dans l’intrigue, je déteste que la musique soit tellement reconnaissable qu’elle nous sorte du film. J’ai travaillé avec David Holmes, un musicien irlandais avec lequel j’avais collaboré sur les « Ocean’s ». Il fallait des morceaux existants qui ne soient pas trop flamboyants ou sophistiqués. David a trouvé toutes les chansons qu’on entend dans le film, puis il a composé le reste. Le tout donne une B.O très fluide ».
L’hymne « America the beautiful », est interprété par la superstar de country LeAnn Rimes.
Un casse qui a du cœur« Logan Lucky » c’est le casse des petites gens, des ouvriers, des sans grade, de ceux qu’on voit rarement en vedette dans les films. « J’espère », dit Steven Soderbergh, « que le public s’amusera énormément, tout en sentant qu’il ne s’agit pas d’un produit jetable qu’on oublie dès qu’on sort du cinéma. Je veux croire que, sous le divertissement, il y a un monde réel qu’on n’oublie pas forcément au bout de deux heures.
Je suis aussi très impatient de tester mon nouveau modèle de distribution. J’ai l’impression qu’avec « Logan Lucky », il y a un alignement des planètes qui me permet enfin de sortir un film exactement comme je l’ai toujours rêvé ».
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Critiques
- Irrésistiblement fun
Cinéma Teaser - Du grand Soderbergh
France Inter - Un grand huit cinématographique
EcranLarge - Un retour tonitruant
Studio Cine Live - Une comédie réjouissante
Femme Actuelle - Virtuose
Télérama - Un grand film
Les Inrockuptibles - Un coup de génie
Libération - Un retour en fanfare
Le Figaro
- Irrésistiblement fun
-
Disponible en DVD
- : 114 min
- Son : Anglais 5.1 DD / Français 5.1 DD / Français audio-décrit 2.0 DD
- Sous-titres : Français
Bonus :
- Entretien avec Steven Soderbergh
- Entretien avec les acteurs
- Scènes coupées
- Bandes-annonces
Disponible en BLU-RAY- : 119 min
- Format image : 2.39
- Son : Anglais 5.1 DTS HD MA / Français 5.1 DTS HD MA / Français audiodécrit 2.0 DTS HD MA
Bonus :
- Entretien avec Steven Soderbergh
- Entretien avec les acteurs
- Scènes coupées
- Bandes-annonces
Disponible en VODLogan Lucky / VOD
Sortie : le 27-02-2018
- Disponible en téléchargement sur CanalPlay
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur SFR VOD
- Disponible en téléchargement sur UniversCine
- Disponible en téléchargement sur iTunes
- : 114 min
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