Elle attend qu'il revienne.
Il attend qu'elle se souvienne.
Lu Yanshi, prisonnier politique, est libéré à la fin de la Révolution Culturelle.
Lorsqu’il rentre chez lui, il découvre que sa femme souffre d’amnésie.
Elle ne le reconnait pas et chaque jour, elle attend le retour de son mari, sans comprendre qu’il est à ses cotés.
Avec : Chen Daoming, Gong Li
Fiche complèteComing Home
Réalisateur : Zhang Yimou
Sortie en salle : 17-12-2014
Avec :
Chen Daoming, Gong Li
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Bande annonce
- 109 min
- Chine
- 2014
- Scope
- Dolby 5.1
- Visa n°141.069
Synopsis
Elle attend qu'il revienne.
Il attend qu'elle se souvienne.
Lu Yanshi, prisonnier politique, est libéré à la fin de la Révolution Culturelle.
Lorsqu’il rentre chez lui, il découvre que sa femme souffre d’amnésie.
Elle ne le reconnait pas et chaque jour, elle attend le retour de son mari, sans comprendre qu’il est à ses cotés.
A propos
Critiques presse
Grand sujet, grand film : Le Nouvel Observateur
Un magnifique mélodrame qui prouve une fois encore la capacité de l'ancien chef opérateur à mettre en scène, et son habileté à cerner des personnages dans le mouvement de l'Histoire : Positif
Gong Li, au sommet de son art : Le JDD
Un mélodrame d'une tendresse infinie : Elle
Une page d'amour simple, pudique, émouvante : Ouest France
Un mélodrame noble et émouvant : Cinema Teaser
Admirable Gong Li : Le Figaro Magazine
Crédits du film : © 2014 Le Vision Pictures Co.Ltd, All Rights Reserved
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Fiche technique
Réalisateur Zhang Yimou
Scénariste Zou Jingzhi
Adapté du roman "Le criminel Lu Yanshi" Yan Geling
Image Zhao Xiaoding
Montage Meng Peicong
Son Tao Jing
Costume Wang Qiuping
Décors Lin Chaoxiang
Musique Chen Qijang
Producteurs Kong Bill
Producteur exécutif David Linde
Attaché de presse Jean-Pierre Vincent
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Zhang Yimou
Pourquoi avoir choisi d’adapter ce roman?Je l’ai découvert il y a trois ans. C’est un très gros roman, il a été difficile de lui rendre justice. J’ai donc décidé de ne garder que ce qui m’avait le plus bouleversé : d’abord, la tentative d’évasion ratée du mari, puis son retour après la Révolution Culturelle. J’ai aussitôt pensé à Gong Li pour interprêter le rôle de sa femme. Gong Li sait mieux que personne incarner une femme déterminée, courageuse, qui n’a peur de rien. Ça, c’était pour la première partie de l’histoire. Pour la deuxième partie, je lui ai fait confiance. Je savais qu’elle trouverait comment l’incarner. Elle ne m’a pas déçue…Comment avez-vous choisi l’acteur principal ?Chen Daoming est l’un des plus talentueux et des plus célèbres acteurs en Chine aujourd’hui. Il a un visage d’intellectuel et il ressemble beaucoup à mon père. Cela a suffit à me convaincre qu’il était le meilleur choix pour le rôle… Vous remarquerez que, comme tous les intellectuels de l’époque, son personnage a quelques notions de français. Connaître le français, c’était vraiment le signe que vous êtiez issu d’un milieu cultivé.Et où avez-vous trouvé celle qui incarne Dan Dan?
J’avais le choix entre chercher une actrice qui sache danser, ou une danseuse qui sache jouer. J’ai privilégié la deuxième approche. Je l’ai rencontrée dans une école de danse. Elle avait un regard buté, une détermination, qui correspondait exactement à l’image que je me faisais du personnage. Ensuite, on a beaucoup répété, et elle a vite appris. Je pense qu’elle a une vraie carrière de comédienne devant elle, si elle choisit de s’y consacrer.
Quel regard portez-vous sur cette révolution culturelle, qui a brisé tant de familles?Aujourd’hui, les jeunes générations ont du mal à mesurer l’ampleur des dégâts humains que cela a engendré dans le quotidien des familles. La scène entre le père et la fille, où elle lui avoue ce dont elle est coupable, est cruciale pour moi, car elle se produit de nos jours de plus en plus fréquemment en Chine. Les citoyens qui ont été amenés à trahir leurs proches sont maintenant âgés et veulent libérer leur conscience, avant de mourir. Ils font des excuses publiques. Il y a donc aujourd’hui de plus en plus d’aveux déchirants parmi les familles. Les anciens révèlent certains actes, certaines dénonciations qu’ils ont été conduits à faire. En cela, le film met en scène une réalité de la Chine contemporaine. Il y un véritable effort collectif dans ce sens à présent.Après de grandes fresques historiques et les cérémonies somptueuses des Jeux Olympiques, vous mettez en scène un quasi huis clos. Qu’est-ce que vous préférez filmer?J’aime les deux, puisque la vie est faite de ces deux extrêmes. Les deux sont très difficiles à filmer, pour des raisons différentes. Dans une épopée, il faut tout montrer avec faste, mais ne jamais s’égarer, ne pas oublier ce qui constitue le cœur du film. Dans un huis clos, il faut parvenir à montrer la géographie intérieure d’un visage, faire comprendre tout ce que le personnage ressent. Et franchement, Gong Li m’a impressionnée. Elle est arrivée en ayant fait toutes les recherches, tout le travail, dans son coin, sans m’en parler. On avait bien sûr évoqué son maquillage. Elle ne voulait pas avoir l’air grimée. Elle a refusé de mettre des prothèses, ou quoi que ce soit dans les yeux. Elle a su conserver, durant tout le tournage, le regard d’une femme usée par la vie. Je n’ai plus eu qu’à la filmer… -
Gong Li
« Coming home », cela signifie « Rentrer à la maison. ». Mais comment faire, lorsque plus rien n’est comme avant?C’est ce que sous entend ce titre. Rentrer chez soi, c’est retrouver la vie qu’on avait laissé derrière soi en partant. Mais, après la Révolution Culturelle, plus rien n’est comme avant. La seule façon de se remettre à vivre, c’est d’accepter que les choses aient changées. Beaucoup d’événements douloureux ont déchirés les familles. On essaye de reprendre une vie normale, mais on ne peut pas faire abstraction de ce qui s’est passé. On se reconstruit, on répare ce qui peut l’être. Mais une chose est sûre: on ne pourra jamais oublier.Mais l’héroïne, elle, a tout oublié…Elle se souvient de l’essentiel : l’amour qu’elle porte à son mari. Elle l’aime, elle l’attend. Cela, elle s’en souvient. Elle n’a pas oublié non plus que sa fille est en partie responsable de leur situation. Hélas, ce qu’elle a oublié, c’est le visage de son mari. Celui qu’elle attend de tout son cœur est à ses côtés, sans qu’elle le comprenne. C’est cela qui est déchirant.Comment avez-vous réagi à la lecture du script?J’avais déjà été très touchée par le roman, dont le scénario est l’adaptation. J’avoue que j’ai hésité avant d’accepter le rôle. Je n’étais pas certaine de savoir comment lui rendre justice. C’est un rôle qui exige qu’on fasse passer des émotions très fortes à travers la gestuelle du corps et une grande économie de mots. J’ai eu peur de ne pas être à la hauteur.
Comment vous y êtes-vous préparée?Je suis d’abord allée quotidiennement dans une maison de retraite qui abrite d’anciens intellectuels qui souffrent de troubles de la mémoire. J’ai passé des heures avec eux, à étudier leur comportement, leurs mouvements, leur façon de parler, le flou dans lequel ils semblent flotter, avec parfois, venu d’on ne sait où, des éclairs de lucidité très troublants. Ensuite, je suis allée à Shanghai où vit une réalisatrice aujourd’hui âgée, qui souffre d’une amnésie assez proche de celle de l’héroïne du film. Là, nous étions juste toutes les deux et j’ai pu l’étudier, prendre de nombreuses photos d’elle. Le plus difficile a été d’apprendre à maitriser cette lenteur qui caractérise les gestes. Il m’a fallu trouver comment voûter mon dos, raidir ma nuque, ralentir ma diction. Et surtout, le plus difficile : apprendre à éteindre mon regard.Zhang Yimou a-t-il été très directif, sur le plateau?Non, ce n’est pas comme cela que nous travaillons. On a beaucoup parlé du rôle, avant le tournage. Je lui ai expliqué que, dans la première partie du film, je voulais en faire une femme forte, volontaire, déterminée à sauver son mari. La situation politique ne lui fait pas peur. Elle veut retrouver l’homme qu’elle aime. Après la révolution culturelle et tout ce qu’elle a subi, elle est fragile, elle vit dans son monde, mais elle n’est jamais triste. Perdre la mémoire, cela signifie aussi oublier les moments douloureux. C’est un avantage. Elle n’est jamais dans la rancœur. Elle ne ressasse pas le passé. Elle a même, presque toujours, un petit sourire sur le visage. J’avais remarqué ça, dans la maison de retraite où j’ai passé du temps. Les personnes qui ont perdu la mémoire ont une sorte de sourire intérieur, comme s’ils ne se souvenaient que de choses douces. Mon personnage sourit parce qu’elle a oublié. Elle sourit pour survivre. Elle sourit parce qu’elle a l’espoir que son mari va revenir. Avant le tournage, je l’avais dit à Yimou : « C’est son petit sourire qui provoquera les larmes des spectateurs ».
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Critiques
- Grand sujet, grand film
Le Nouvel Observateur - Un magnifique mélodrame qui prouve une fois encore la capacité de l'ancien chef opérateur à mettre en scène, et son habileté à cerner des personnages dans le mouvement de l'Histoire
Positif - Gong Li, au sommet de son art
Le JDD - Un mélodrame d'une tendresse infinie
Elle - Une page d'amour simple, pudique, émouvante
Ouest France - Un mélodrame noble et émouvant
Cinema Teaser - Admirable Gong Li
Le Figaro Magazine
- Grand sujet, grand film
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Récompenses
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Festival de Cannes 2014
Sélection Officielle
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Festival de Cannes 2014
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Disponible en DVD
- : 105 min
- Format image : Scope
- Langue : Mandarin 5.1 DTS HD
Bonus :
- Combo DVD / BLU-RAY
- Entretien avec Gong Li
- Featurettes
- Clip
- Bandes-annonces
Disponible en VODComing Home / VOD
Sortie : le 21-04-2015
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur SFR
- Disponible en téléchargement sur UniversCine
- : 105 min
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