Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche.
La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash.
Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…
Avec : Kevin Spacey, Paul Bettany
Fiche complèteMargin Call
Réalisateur : J.C. Chandor
Sortie en salle : 02-05-2012
Avec :
Kevin Spacey, Paul Bettany
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Bande annonce
- 107 min
- Etats-Unis
- 2011
- 1.85
- SRD/5.1
- Visa n°132.879
Synopsis
Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche.
La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash.
Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…
Pourquoi revoir ce film ?
La révélation d’un réalisateur/scénariste brillant, nommé à l’Oscar 2011 du meilleur scénario.
Un film indispensable pour tout comprendre sur le krach boursier de 2008.
Critiques presse
Vous pouvez y investir les yeux fermés : Première
Le film qui va vous faire aimer la crise : Le Point
Ce film est un choc ! : Le Nouvel Observateur
On aime passionnément : Télérama
Un grand film, un film capital ! : Le Figaro Magazine
Un thriller passionnant : L'Express
Un premier film brillant, impressionnant : Marianne
Une réussite qui mérite son triple A : Evene
Une petite merveille : A Nous Paris
Crédits du film : (c) 2011 Margin Call LLC. All rights Reserved
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Fiche artistique
Sam Rogers Kevin Spacey
Will Emerson Paul Bettany
John Tuld Jeremy Irons
Peter Sullivan Zachary Quinto
Seth Bregman Penn Badgley
Jared Cohen Simon Baker
Mary Rogers Mary McDonnell
Sarah Robertson Demi Moore
Eric Dale Stanley Tucci
Fiche techniqueRéalisateur J.C. Chandor
Scénario et dialogues J.C. Chandor
Produit par Joe Jenckes
Image Frank G. DeMarco
Décors John Paino
Costumes Caroline Duncan
Montage Pete Beaudreau
Musique Nathan Larson
Casting Tiffany Little Canfield
Une coproduction Before the Door
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Notes de
production Margin CallL’histoireWall Street. Au dernier étage d’un gratte-ciel, une poignée de banquiers, de traders et d’analystes regardent la nuit s’étendre sur Manhattan. Ils sont pour l’instant les seuls à savoir qu’ils vivent les dernières heures d’une époque révolue. Au lever du jour, à l’ouverture des cours de la bourse, le monde entier sera soumis à un effondrement économique historique qu’eux seuls ont pu anticiper et qu’ils ont contribué à produire. Dans de telles circonstances, comment peut-on se regarder dans une glace?
Dans le sillage de la crise qui a secoué les marchés financiers mondiaux en 2008, beaucoup de gens se sont posés la même question à propos des instigateurs du désastre. Comment un être humain peut-il résister à un tel fiasco, au poids d’une telle responsabilité, celle de voir non seulement son emploi menacé, mais provoquer le licenciement de millions d’autres personnes ? Le long-métrage de J.C.Chandor nous fait entrer dans les coulisses d’un des géants de la finance mondiale et livre un portrait sans concession d’un système sur le point de s’effondrer.
“Margin Call” se déroule sur 24 heures et nous fait suivre les différentes étapes de la catastrophe : de la naissance du soupçon à la totale prise de conscience de l'étendue du cataclysme, de l’examen des dégâts, à la fois personnels et financiers, au retentissement du gong final, lorsque le “bain de sang” des négociations s’achève. A chaque échelon de la hiérarchie, de l’analyste junior aux dirigeants historiques, chacun doit tenter de gérer la situation et assumer sa part de responsabilité dans ce cauchemar devenu réalité.
En fin de compte, le message de “Margin Call” peut être résumé par une notion aussi poignante que troublante : les hommes et les femmes qui ont engendré la crise n’étaient rien d’autres que des gens ordinaires qui, malgré leurs compétences, leur intelligence et leurs salaires souvent mirobolants, ont été victimes de leur propre négligence, de raisonnements à court terme et de priorités discutables.Wall Street a beau être sans âme, ceux qui en arpentent les couloirs ne le sont pas forcément. “Margin Call” raconte l’histoire de ces êtres humains au cours de la nuit la plus longue et la plus obscure de leur existence, passée à examiner l’abîme qu’ils ont eux-mêmes creusé.L’écriture du scénarioOn peut sans exagération considérer que n’importe qui dans le monde a été affecté par la crise, mais la genèse de “Margin Call” tient une place particulière dans la vie de J.C. Chandor : “Beaucoup de gens se sont demandés d’où me venait cette compréhension si précise du milieu de la finance, dans la mesure où je n’en faisais pas partie. Mais mon père a travaillé près de quarante ans au sein de la société Merril Lynch, donc j’ai fini par savoir qui sont ces gens, à quoi et comment ils pensent, ce qui leur importe le plus dans la vie.”
Ainsi, le père de J.C. Chandor et un large panel de vétérans de la finance ont joué un rôle non négligeable dans la réussite du scénario. Le réalisateur les a consulté afin qu’ils l’aiguillent pour représenter au mieux les personnalités types de cette profession et s’assurer de l’authenticité du récit. Son père déclare : “Je pense que J.C. s’est inspiré des différentes phases que j’ai traversées. En période d’embellie, j’étais chargé, dans l’urgence, de recruter de nouveaux employés.Quand ça allait mal, c’était aussi à moi de les licencier et il arrivait parfois que J.C. les ait connu. De manière générale, si on évalue Wall Street en tant qu’entreprise, elle n’est pas bien “managée”. On y trouve de très bons courtiers, de très bons banquiers et de très bons commerciaux,mais il est difficile de faire fonctionner tous ces rouages avec une certaine constance tout en faisant des profits à l’année. Et il n’y a pas tant de sociétés qui sont capables de mener ça à bien.Le talent de J.C. a notamment consisté à faire comprendre le système au spectateur lambda, voire même à l’initier.”
Pour l’acteur et producteur Zachary Quinto, que l’on a pu voir entre autres en Spock dans le “Star Trek” de J.J.Abrams, c’est ce point de vue personnel qui a nourri le scénario et l’a rendu aussi solide et séduisant : “J’avais pressenti, avant même de rencontrer J.C., qu’il était véritablement habité par cette histoire.C’est formidable, note-t-il, lorsqu’une expérience, aussi individuelle soit-elle, est retranscrite avec une telle fluidité sur le papier, au point qu’un acteur puisse si facilement se l’approprier et l’interpréter. C’est quelque chose d’unique. Pour moi, ces personnages sont des gens qui existent dans la réalité et c’est une des choses qui nous ont séduits. Le fait que J.C. soit auteur et réalisateur nous a fait gagner un temps fou et nous a permis de ne pas gaspiller inutilement notre énergie, parce que c’est un monde qu’il connaît. Du coup, il savait exactement comment nous diriger, comment nous donner des repères par rapport aux situations vécues par les personnages, quelles relations ils entretenaient avec l’argent, ce que représentaient tels ou tels chiffres, etc… Ça n’a pas de prix et ça nous a vraiment porté tout au long du tournage.”
Ce qui aurait pu n’être qu’un brûlot anti-capitaliste entre les mains d’un autre metteur en scène est devenu un portrait tout en nuances, sans trace de manichéisme, grâce à la relation personnelle qu’entretient J.C. Chandor avec son sujet : “J’ai essayé d’adopter un regard plus empathique, en abordant la question sous plusieurs angles. Le noeud de cette histoire repose sur l’humain. Ce n’est pas comme si j’étais le porte-parole des banquiers et que je cherche à les défendre. Mais je connais une bonne partie de ces gens et mon intention n’était pas de les diaboliser non plus.” “Un des aspects du scénario que je préfère, c’est qu’il ne juge pas. Il n’y a pas de lynchage en place publique.C’est avant tout une réflexion sur les choix que font les gens et leur marge de manoeuvre, poursuit Zachary Quinto, J.C. livre un constat très profond là-dessus, avec une démarche d’une grande intégrité.” Enfin, bien que “Margin Call” se distingue par l’utilisation d’un vocabulaire très technique, la trame en elle-même n’a rien d’inaccessible. L’histoire transcende ce jargon complexe : “C’était très important pour moi quand j’ai lu le scénario. Il avait à coeur de s’adresser à ma génération, à notre culture, de nous donner les clés pour rendre la crise compréhensible à l’homme de la rue. Je pense que c’est cet élément-là qui nous a convaincu et qu’on a pris la décision d’en faire le premier film qu’on soutiendrait au sein de notre société de production.”Le tournage - Margin Call : intérieur nuitL’action de “Margin Call” se déroule principalement dans des bureaux et des salles de conférence. Cette unité de lieu a non seulement permis à la production de ne pas exploser le budget,mais elle a aussi généré un esprit de corps entre les acteurs et l’équipe. Demi Moore raconte qu’elle n’avait jamais connu ça jusqu’à présent :“Tout avait lieu sur un seul et même étage, à l’intérieur de ces bureaux. Nous étions comme un mini studio dans le ciel. Ça crée une atmosphère très intimiste. Peut-être que c’est plus courant au théâtre, où tout le monde travaille sur scène, dans la même pièce, et où vous n’avez qu’à traverser un hall d’entrée pour rejoindre la loge d’un autre acteur. C’est forcément très différent d’un tournage où chacun se réfugie dans sa caravane et où on change sans arrêt de lieu.”Le castingC’est l’acuité, la rigueur et l’aplomb du scénario de J.C. Chandor qui ont attiré les acteurs vers le projet. “Il est rare de tomber sur un scénario aussi fort, explique Stanley Tucci, l’écriture est tellement intelligente, tellement crédible et à propos. Ayant des amis qui travaillent dans le monde de la finance, je sais à quel point les dialogues sonnent justes, sans avoir l’air de vouloir “faire vrai” artificiellement. J’ai été séduit par le rythme et la subtilité de ce scénario, qui ne tolérait aucun effet alambiqué. Bref, c’était exactement ce qu’on est en droit d’attendre des meilleurs films indépendants.”
Paul Bettany surenchérit : “La qualité des dialogues m’a donné le sentiment que j’aurais la possibilité d’exprimer toutes sortes de choses. Et c’est ce que je recherche en tant qu’acteur. C’était excitant.” Outre la véracité de son langage, le film se démarque par sa manière de nous donner accès à l’intimité et à la vulnérabilité de ses personnages, au moment où leur toute puissance est mise à l’épreuve. Zachary Quinto souligne que chaque personnage nous est dépeint sous différents angles et que nous sommes en quelque sorte les témoins privilégiés d’une réalité qui, même au sein de leur monde, échappe à la grande majorité des gens : “Le film est émaillé de scènes où les personnages sont face à eux-mêmes, où on les découvre en privé. C’est pour ces moments-là qu’on fait ce métier et c’est sûrement ce qui a incité autant de grands professionnels à rejoindre le projet.”
Le fait que Kevin Spacey, qui tient un des rôles clés, ait été impliqué dès le début a aussi été déterminant. Aux yeux des producteurs et du réalisateur, il fait intégralement partie de l’ADN du film. Le casting du film s’est forgé à partir de sa participation, les autres acteurs étant particulièrement motivés à l’idée de jouer à ses côtés.Ainsi, Paul Bettany avait toujours rêvé de lui donner la réplique. De même Penn Badgley, qui joue Seth Bregman, le jeune analyste financier, n’en revenait pas de se retrouver sur un tournage aux allures de master class quotidienne : “Rien qu’écouter Kevin Spacey et Paul Bettany parler de théâtre entre les prises était déjà une leçon. Je me surprenais à y repenser, même inconsciemment. Ce fut un apprentissage exceptionnel.”
Zachary Quinto est encore plus enthousiaste à propos de Kevin Spacey :“Pour ne rien vous cacher, il a non seulement comblé toutes mes attentes,mais il les a dépassé dès la première fois où nous avons dîné ensemble. Alors que nous étions en train de parler de son travail au OldVic, le théâtre qu’il dirige à Londres, il a sorti des petites fiches de la poche de sa veste. Il y avait retranscrit l’intégralité du scénario, de manière à pouvoir le consulter plus facilement et discrètement dans des lieux publics. C’est tout simplement le professionnel le plus accompli, le mot étant encore trop limité, qu’il m’ait été donné de rencontrer. Quand il travaille, tout son être est dirigé vers le but à atteindre, c’est incroyablement motivant.”
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Critiques
- Vous pouvez y investir les yeux fermés
Première - Le film qui va vous faire aimer la crise
Le Point - Ce film est un choc !
Le Nouvel Observateur - On aime passionnément
Télérama - Un grand film, un film capital !
Le Figaro Magazine - Un thriller passionnant
L'Express - Un premier film brillant, impressionnant
Marianne - Une réussite qui mérite son triple A
Evene - Une petite merveille
A Nous Paris
- Vous pouvez y investir les yeux fermés
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Récompenses
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Oscar 2013
Nomination Meilleur Scénario Original -
Festival International du film de Beaune 2012
Grand Prix -
Berlinale 2011
En Compétition -
Independent Spirit Awards 2012
Meilleur premier film / Robert Altman Award -
New York Film Critics Circle Awards 2011
Meilleur premier film
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Oscar 2013
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Disponible en DVD
- : 102
- Format image : 1.77
- Son : 5.1 Dolby Digital
- Langue : Anglais / Français
- Sous-titres : Français / Français sourds et malentendants
Bonus :
- Making-of
- Bandes-annonces
Disponible en BLU-RAY- : 107
- Format image : 1.77
- Son : Dolby 5.1
- Langue : Anglais / Français
- Sous-titres : Français / Français sourds et malentendants
Bonus :
- EXCLU BLU-RAY : Entretien avec J.C Chandor
- Making-of
- Bandes-annonces
Disponible en VODMargin Call / VOD
Sortie : le 02-10-2012
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur UniversCiné
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